ISSN: 2708-5716
Année: 2018
Volume: 1
Numéro: 2

Sommaire

mise au point

PRISE EN CHARGE RADIOLOGIQUE DES APPENDICITES AIGUËS CHEZ L'ENFANT

Rajaonarison Ny Ony Narindra LH, HD Ranoharison, EG Andrianah, A Ahmad

L’appendicite est l’inflammation de l’appendice vermiculaire ou appendice iléo-caecal. Cette pathologie particulièrement fréquente en pédiatrie constitue une urgence thérapeutique. Si l’examen clinique et biologique apporte des éléments d’orientation diagnostique, l’imagerie est incontournable dans le diagnostic topographique, le diagnostic de gravité et surtout la recherche des complications et le diagnostic différentiel. La radiographie conventionnelle n’a plus de place même si elle a été demandée pour rechercher des calcifications ou des signes d’iléus dans le contexte de douleur abdominale aiguë de la fosse iliaque droite. L’opacification digestive a été également réalisée pour rechercher des signes indirects d’inflammation appendiculaire. Actuellement, les imageries en coupe facilitent la prise en charge de cette lésion inflammatoire. Les coupes échographiques, aidées par la localisation exacte de la douleur montrée par l'enfant plus grand, permettent dans bon nombre de cas de diagnostiquer une appendicite avec la possibilité d’évaluer le type évolutif. Du fait de l'irradiation, le scanner n'est pas préconisé pour le diagnostic d'appendicite non compliquée chez l'enfant et d'ailleurs cette technique est limitée pour l'exploration de l'appendice chez les plus petits. L’imagerie par résonance magnétique peut être utile dans les cas où l’échographie est limitée. Même si le traitement radical de l’appendicite reste chirurgical permettant d’avoir une pièce d’exérèse pour confirmation diagnostique à l’histologie, l’antibiothérapie seule peut être réalisée dans les formes non compliquées. Les complications à type d'abcès peuvent bénéficier d'un drainage radiologique.
Mots clés: appendicite, enfant, échographie, scanner, IRM.
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SOINS ESSENTIELS AUX NOUVEAU-NES NES A LA MATERNITE DU CHRD MORAMANGA MADAGASCAR

Razafiarisoa HM, Andriatahina T, Tsifiregna RL, Rabesandratana N

Introduction: Les soins dispensés pendant la période prénatale et néonatale ont un impact sur la survie maternelle et néonatale. Nos objectifs étaient de voir un aperçu sur les soins essentiels aux nouveau-nés dispensés au district de Moramanga et d’identifier leur impact à court terme sur l’état de santé des nouveau-nés.
Méthode: Il s’agit d’une étude prospective descriptive et transversale sur une période de 2 mois (février et mars 2018) au CHRD Moramanga.
Résultats: Au total 88 couples mère-enfant étaient recrutés. L’âge médian des mères était de 26 ans. Les mères ayant bénéficié de plus de 4 Consultations Pré-Natales (CPN) étaient de 81,8%. Les sérologies de la syphilis et du VIH étaient réalisées chez 89,7% des mères. Les mères ont reçu des antipaludéens préventifs (85,2%), du fer et acide folique (89,7%) et un déparasitage systématique (92%). Les soins du cordon ombilical appropriés étaient effectués chez 52,2% des nouveau-nés. Le nombre de CPN (p=0,01), le nombre de vaccin anti- tétanique (p=0.03) et la prophylaxie anti-palustre (p=0,001) étaient associées à la morbi-mortalité néonatale. Quant à leur issue, 21 nouveau-nés étaient transférés au service de pédiatrie. L’infection néonatale a été la pathologie la plus fréquente. Le taux de mortalité était de 6,8%.
Conclusion: Le taux de mortalité était inférieur à celui des autres études nationales et africaines. Quelques éducations et pratiques restent à renforcer afin d’améliorer la qualité des soins essentiels aux nouveau-nés pour continuer à réduire le taux de mortalité néonatale.
Mots clés: Nouveau-nés, soins essentiels, morbidité, mortalité
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CARACTERISTIQUES EPIDEMIO-CLINIQUE ET ANATOMOPATHOLOGIQUE DU RETINOBLASTOME A MADAGASCAR

Andrianjafitrimo HT, Randrianjafisamindrakotroka O, Rajaona RA, Randrianarisoa HL, Ramiandrasoa LA, Raobela L, Randrianjafisamindrakotroka NS

Introduction: Le rétinoblastome est fréquent dans la population pédiatrique. Il met, le plus souvent, en jeu le pronostic vital et visuel de l’enfant, mais peut être guéri en cas de découverte et de prise en charge précoce. Notre objectif est de décrire les aspects épidémiologique, clinique, histologique, et thérapeutique des rétinoblastomes observés dans les laboratoires du Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA) et du Sampan’Asa Loterana ho an’ny Fahasalamana Andohalo (SALFA).
Méthode: Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive, s’étalant sur une période de 7 ans, allant de Janvier 2010 à Décembre 2016.
Résultats: Nous avons colligé 39 cas. La moyenne d’âge de nos patients a été de 4,18 ans avec des extrêmes de 3 mois et 11 ans. Le symptôme le plus commun a été la leucocorie. L’atteinte a été unilatérale dans 92,30%. La taille moyenne de la tumeur a été de 1,72 cm. A l’histologie, les rétinoblastomes moyennement différenciés ont prédominé (38,46%).
Conclusion: Le rétinoblastome représente la tumeur maligne intra-oculaire la plus fréquente chez l’enfant. Dès la confirmation de ce cancer, une stratégie thérapeutique personnalisée doit être instaurée lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire pour adapter le traitement le plus adéquat pour le patient.
Mots clés: Anatomie Pathologique, Enfant, Rétinoblastome
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ISSUE DES NOUVEAU-NES SUSPECTS D’INFECTION NEONATALE PRIS EN CHARGE AU CHU-TAMBOHOBE FIANARANTSOA

Rakotondravelo SM, Ramamonjinirina TP, Tsifiregna RL, Rabesandratana N

Introduction: L’infection néonatale constitue encore à l’heure actuelle un problème majeur de santé publique de par sa fréquence élevée et sa forte mortalité surtout dans les pays en développement. L’objectif de notre étude était de décrire le profil épidémio-clinique et l’issue des nouveau-nés suspects d’infection néonatale au service de néonatalogie du CHU-Tambohobe Fianarantsoa.
Méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective longitudinale descriptive et analytique sur une durée de 5 ans allant du mois de Novembre 2012 au mois de Novembre 2017, incluant tous les nouveau-nés présentant des anomalies cliniques et une CRP (C-Réactive Protéine) supérieure à 20mg/l.
Résultats: Sur les 1197 nouveau-nés admis au service, 404 cas étaient retenus, soit une fréquence de ,,33%. L’anamnèse infectieuse était retrouvée dans 42,3%. Les facteurs infectieux associés à l’infection néonatale les plus notés étaient la rupture prolongée des membranes supérieure à 12H (2,32%) et la fièvre maternelle (8,4%). Les anomalies cliniques fréquentes étaient l’anomalie de la température (00,1%), dont ,,33% des nouveau-nés présentaient une hyperthermie, les troubles neurologiques (53,5%), l’ictère (4,3,%), et la détresse respiratoire (3,3,%). Le taux de décès était de 14,9%, les facteurs associés significativement au décès étaient l’âge gestationnel (p=0), le poids de naissance (p=0), la réanimation néonatale (p=0), et certains signes cliniques comme la convulsion (p=0), le refus de téter (p=0,01), le trouble de la conscience (p=0,01), l’hypotonie (p=0), et le bombement de la fontanelle (p=0,003).
Conclusion: Cette étude révèle une fréquence assez élevée des infections néonatales dans le service de néonatalogie de CHU-Tambohobe Fianarantsoa, avec un taux de décès important.
Mots clés: Epidémiologie, clinique, infections néonatales, issue.
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PRONOSTIC DES LEUCEMIES AIGUËS LYMPHOBLASTIQUES DE L’ENFANT TRAITEES DANS LE PROTOCOLE LAL GFAOP 2005

Andrianarivony RT, Inzaki A, Rakotomahefa Narison ML, Rasolofo J, Rakoto Alson O, Robinson AL

Introduction: Les leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL) constituent les pathologies malignes les plus fréquentes de l’enfant dans le monde. Notre objectif était de décrire le pronostic des leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant à Madagascar.
Méthodes: Nous avons réalisé une étude longitudinale rétrospective et multicentrique portant sur les enfants pris en charge pour LAL de risque standard selon le protocole LAL-GFAOP 2005 dans les unités pilotes du Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique (GFAOP) à Madagascar pendant une période de 10 ans (de janvier 2006 à décembre 2015).
Résultats: Cinquante-sept patients ont été inclus pendant cette période soit environ 5,7 cas par an. La survie globale et aussi la survie sans évènement à 60 mois du diagnostic étaient de 52% sous chimiothérapie seule. Le taux de rémission complète après la chimiothérapie d’induction était de 86%, 7% étaient décédés pendant la phase d’induction et 7% d’échecs d’induction étaient retrouvés. Après la rémission complète, 30 patients (61,2%) étaient en rémission complète persistante, 14 patients (28%) ont présenté des rechutes (dont 12 décès), 3 patients (6,1%) étaient décédés d’autres causes et 2 (4,1%) ont abandonné la poursuite de la chimiothérapie. Aucun élément associé à ces évènements de vie négatifs n’a été statistiquement retrouvé.
Conclusion: Il en ressort de ce premier protocole de prise en charge de LAL de risque standard des résultats très encourageants. Cependant des efforts sont nécessaires pour améliorer le pronostic de ces pathologies dans notre contexte.
Mots clés: leucémie aiguë, enfant, GFAOP, pronostic
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LES COMPLICATIONS OTOLOGIQUES POST OPERATOIRES DES FENTES LABIO - VELO - PALATINES CHEZ LES ENFANTS

Randrianandraina MP, Razanakoto GFA, Razafindrakoto RMJ, Fare ATS, Ramilison HE, Rakoto FA

Contexte et objectif: Les complications otologiques de l’otite moyenne chronique, souvent négligées chez l’enfant porteur de fente faciale, peuvent engager le pronostic fonctionnel, relationnel et parfois vital. L’objectif de cette étude est d’évaluer les types de complications des pathologies de l’oreille moyenne chez les enfants présentant des fentes labio-vélo-palatines.
Méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective intéressant 62 enfants de 5 et 6 ans pris en charge pour une fente aux CHU de Mahajanga de 2010 à 2017.
Résultats: Nous avons observé des otites moyennes chroniques chez 29,4% (23/62) des cas. Les perforations tympaniques post otitiques étaient présentes sur 8,8% (11/124) des oreilles. La surdité était surtout retrouvée sur les oreilles vues chez les enfants à fentes postérieures soit 41,9% (52/124), contre 8% (10/124) sur les oreilles vues chez les enfants à fentes antérieures (p=0,004). Une dysfonction tubaire était observée sur 45,9% (57/124) des oreilles à fentes postérieures contre 9,6% (12/124) des oreilles à fentes antérieures (p=0,004). Un retard du langage lié à l’hypoacousie était objectivé chez 8% (5/62) des enfants traités de fentes postérieures.
Conclusion: Les complications de l’otite moyenne chronique chez les enfants présentant des fentes vélopalatines sont plus fréquentes que chez les enfants à fentes labiales. L’audition et le développement social de ces enfants dépendent d’une surveillance clinique et audiométrique rigoureuse. Cette surveillance permet une adaptation thérapeutique médico chirurgicale des pathologies de l’oreille moyenne et de leurs séquelles.
Mots clés: fente labio-palatine, otite moyenne, surdité.
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DEVENIR DES NOUVEAU-NES LORS D’UNE PROCIDENCE DU CORDON PULSATILE VUS AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE ANDROVA

Rakotomalala NZ, Rakotozanany B, Raveloharimino NH, Razaimanana F, Rabesandratana NH, Randaoharison PG

Introduction: La procidence du cordon ombilical menace la vie foetale par la compression vasculaire. Notre étude vise à évaluer l’influence de la modalité d’accouchement sur l’issue foetale devant une procidence du cordon pulsatile.
Méthodologie: Nous avons mené une étude transversale, descriptive et analytique, en utilisant le logiciel SPSS 20.0, des cas de procidence du cordon pulsatile diagnostiquée et prise en charge au sein du Complexe Mère-Enfant, CHU Androva Mahajanga, entre 2012 et 2016. Résultats: Nous avons pu recenser 41 cas sur les 7889 accouchements, soit une prévalence de 0,52%. La grossesse était prématurée chez neuf cas. Les femmes étaient majoritairement référées (90,2%) par les autres centres de santé, toutes dans des mauvaises conditions. A l’admission, les bruits du coeur foetal étaient anormaux chez 24,2% de cas. Les femmes ont bénéficié de refoulement de la présentation (36,6%), de position Trendelenburg (26,7%), de compresse humide (9,8%) et de remplissage vésical (4,9%). Le délai entre l’admission et l’extraction foetale variait de 16 à 160 minutes. La césarienne a été réalisée chez 35 cas (85,4%) dont 16 sous anesthésie générale. Le Score d’Apgar à la cinquième minute était inférieur à 8 chez 21 cas dont 9 nécessitaient une admission en néonatalogie et six enfants étaient décédés. L’indice d’Apgar était inférieur à sept chez dix nouveau-nés dont un accouché par voie basse et neuf par césarienne.
Conclusion: L’issue foetale est liée à la voie d’accouchement, à l’état foetal à l’admission, au délai de survenue-extraction foetale et aux mesures de protection foetale entreprises.
Mots-clés: accouchement, décès foetal, procidence du cordon, pulsatile
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DETRESSE RESPIRATOIRE MEDICALE CHEZ LES NOUVEAU-NES ACCOUCHES PAR OPERATION CESARIENNE AU CENHOSOA

Tsifiregna R*, Andriatahiana T, Randriamboavonjy R, Andrianirina ZZ, Robinson AL

Introduction: Les détresses respiratoires sont l’une des principales causes de morbidité et de mortalité en période néonatale. L’objectif de ce travail était de décrire le profil des nouveau-nés accouchés par opération césarienne et présentant une détresse respiratoire d’origine médicale au CENHOSOA.
Méthodes: Une étude rétrospective descriptive a été réalisée dans l’unité de néonatologie du CENHOSOA du 01 septembre 2014 au 29 février 2016. Nous avions inclus tous les nouveau-nés admis dans l’unité de néonatologie qui présentaient une détresse respiratoire. Les paramètres étudiés étaient les caractéristiques des mères et des nouveau-nés, la voie d’accouchement, l’intensité de la détresse respiratoire
Résultats : Cent sept ont présenté une détresse respiratoire, dont 37,4% (n=40) étaient nés par césarienne. Le sex ratio était de 1,35. La moyenne du poids de naissance et de l’âge gestationnel étaient respectivement de 2432,67g +/- 891,34g et de 35,81 +/- 4,12 SA. Aucune corrélation entre le genre, l’âge gestationnel, le poids de naissance et le mode d’accouchement n’a pas été objectivée. Il n’existait pas d’association entre l’âge maternel, le nombre de consultations prénatales et la parité avec le mode d’accouchement. Le score de Silvermann était en moyenne de 3,2 +/- 1,4. Il n’y avait pas d’association significative entre le score de Silvermann et la durée de la détresse respiratoire avec le mode d’accouchement. La détresse respiratoire était transitoire dans le tiers des cas. La proportion de nouveau-nés décédées était de 15,9% dont 4 étaient nés par césarienne.
Mots-clés: détresse respiratoire, médicales, néonatale, césarienne, CENHOSOA
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ANTITUSSIFS ET EXPECTORANTS CHEZ LES NOURRISSONS : PRATIQUE DE LA VILLE DE FIANARANTSOA

Ramamonjinirina TP, RamiadamananaC, Andrianirina NM, Robinson AL, Raobijaona SH

Introduction: L’érythème pigmenté fixe (EPF) est une toxidermie bénigne récurrente, rarement étendue chez l'enfant. C’est une toxicité cutanée médicamenteuse dont le délai d’apparition est souvent inférieur à 48 heures. Nombreux médicaments sont imputables dans sa survenue. La cicatrisation laisse une trace particulière à type d’une tache hyper-pigmentée séquellaire. Cet article a pour objectif de rapporter un cas inhabituel d’un EPF vu en consultation au Centre Hospitalier de référence de district de Moramanga.
Observation: Une fille de 4 ans a été emmenée en consultation pour une apparition des lésions bulleuses. Une automédication par du paracétamol associé à du cotrimoxazole comprimé pour traiter un tableau de rhinobronchite est notée deux jours avant l’apparition des lésions cutanées. L’enfant n’a pas d’antécédent particulier en dehors d’un épisode similaire il y a un an sous forme de lésions bulleuses au niveau du tronc après ingestion alimentaire de nature imprécise. Des plaques érythémateuses bien limitées, de forme ovalaire, multiple, surmontées de bulles sur le tronc ont été décrites à l’admission. Le diagnostic est porté devant l’aspect caractéristique de la lésion d’EPF. Le traitement a été basé sur des soins locaux aux permanganates avec application d’émollient. L’évolution a été favorable au bout d’une semaine malgré une surinfection locale. La forme bulleuse et étendue reste rare chez l’enfant et nécessite une surveillance rapprochée
Conclusion: La découverte d’un EPF impose une démarche étiologique rigoureuse à la recherche du médicament imputable et son éviction définitive pour prévenir toute récidive
Mots-clés: Erythème pigmenté fixe, toxidermie, enfant
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PROFIL BACTERIOLOGIQUE DES INFECTIONS URINAIRES A BACTERIES MULTIRESISTANTES AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MERE-ENFANT TSARALALANA

Rakotozanany ALN, Rakotomalala RLH, Randriamifidy NA, Rafenomanantsoa NA, Robinson AL,

Introduction: Le rétinoblastome est une tumeur intra-oculaire qui touche habituellement le nourrisson et le jeune enfant. Un nombre très limité de cas a été rapporté dans la littérature jusqu’à ce jour. Le but de notre travail est de rapporter les observations des enfants qui ont présenté un rétinoblastome à un âge avancé.
Méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective et descriptive durant 7 ans, aux laboratoires du Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA) et du Sampan’Asa Loterana ho an’ny Fahasalamana Andohalo (SALFA), à l’Unité de Soins de Formation et de Recherche d’Ophtalmologie et d’Oncologie pédiatrique. Le but notre travail est d’étudier les observations histo-épidémiologiques du rétinoblastome du grand enfant dans 2 laboratoires d’Anatomie-Pathologie (Centre Hospitalo-Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona CHU-JRA et SALFA et à l’Unité de Soins de Formation et de Recherche d’Ophtalmologie et d’Oncologie Pédiatrique (USFRO-OP) d’Antananarivo Madagascar.
Résultats: Nous avons colligé 9 cas. L’âge moyen a été de 8 ans avec des extrêmes de 6 à 11 ans. La leucocorie a été le principal signe d’appel. L’énucléation a été le traitement chirurgical réalisé, précédé ou suivi d’une chimiothérapie.
Conclusion: Le rétinoblastome du grand enfant est rare. L’échographie est d’une importance capitale pour l’orientation diagnostique.
Mots-clés: Grand enfant, Leucocorie, Diagnostic différentiel, Rétinoblastome, Traitement
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PROFIL EPIDEMIO-CLINIQUE ET PRONOSTIC A COURT TERME DE L’ASPHYXIE PERINATALE VUE AU CHU MAHAJANGA

Fiangoa F, Raveloharimino H, Andriatahiana T, Soukkainatte S, Rabesandratana HN

Introduction: La prémature télarche correspond au développement mammaire isolé non accompagné d’autres signes clinico-biologiques pubertaires, avant l’âge de 8 ans, chez la fille. Notre objectif était de décrire les aspects cliniques et paracliniques de cette anomalie à travers un cas.
Observation: Une fille âgée de 21 mois avait présenté spontanément un développement mammaire bilatéral confirmé à l’échographie mammaire. Elle ne présentait aucun autre signe pubertaire clinique. Les taux sanguins des hormones gonadotropes et ovariennes n’étaient pas en faveur d’un début de puberté. De même, l’échographie abdomino-pelvienne retrouvait un utérus et des ovaires impubères. Ce qui a permis de porter le diagnostic de prémature télarche. Aucune étiologie n’a été retrouvée.
Conclusion: Une télarche avant l’âge de 8 ans pose un problème de diagnostic. Elle nécessite un examen clinique minutieux et des bilans hormonaux et iconographiques à la recherche de signe de développement pubertaire afin de pouvoir faire la différence entre une puberté précoce nécessitant une prise en charge spécifique et une simple prémature télarche le plus souvent spontanément régressive.
Mots-clés: télarche, oestradiol, LH, FSH, impubère.
Cas clinique

UN CAS D’ERYTHEME PIGMENTE FIXE BULLEUX ETENDU CHEZ UN ENFANT CONSECUTIF A UNE AUTOMEDICATION

Rakotoarison I, Andriatahina T, Andrianantenaina A, Ramarozatovo LS

Introduction: Les kystes bronchogéniques sont des malformations congénitales rares, survenant lors du développement embryonnaire de l’arbre trachéobronchique. Notre objectif est de rapporter un cas de kyste bronchogénique de siège cervical afin de discuter des particularités de cette pathologie à travers une revue de la littérature.
Observation: Il s’agit d’un garçon de 8 ans, sans antécédent particulier, vu en consultation pour une tuméfaction latéro-cervicale gauche évoluant depuis la naissance et augmentant progressivement de volume. A l’examen, il s’agit d’une masse latéro-cervicale gauche, non compressive et non inflammatoire mesurant 7x5cm. L’échographie cervicale et le scanner cervical ont confirmé la nature kystique de la masse cervicale ainsi que l’intégrité des autres éléments anatomiques cervicaux. Une exérèse de la masse kystique a été effectuée sous anesthésie générale. L’examen anatomo-pathologique a objectivé une cavité bordée par un épithélium de type respiratoire reposant sur une paroi constituée de cellules musculaires lisses associées à des nids de glandes muqueuses en faveur d’un kyste bronchogénique. L’évolution a été favorable, sans récidive après 8 mois de recul.
Conclusion: Le kyste bronchogénique cervical est une malformation de l’arbre trachéo-bronchique qui survient au stade pseudo-glandulaire du développement embryonnaire, entre les 5ème et 16ème semaines et correspond à la migration anormale d’un bourgeon surnuméraire de l’intestin primitif antérieur. La localisation extra-thoracique est extrêmement rare. Le diagnostic de certitude est apporté par l’histologie qui montre une cavité tapissée par un épithélium de type respiratoire. L’exérèse totale permet de limiter le risque de surinfection et de récidive.
Mots-clés: kyste bronchogénique, malformation pulmonaire congénitale
Cas clinique

LE RETINOBLASTOME DU GRAND ENFANT : A PROPOS DE 9 OBSERVATION

Randrianjafisamindrakotroka O, Andrianjafitrimo HT, Randrianarisoa HL, Rajaona RA, Ramiandrasoa LA, Raobela L, Randrianjafisamindrakotroka NS

Introduction: La toux qui est un motif fréquent de consultation en pédiatrie est le principal symptôme des atteintes infectieuses ou non des voies aériennes hautes ou basses. Depuis 2009, les antitussifs et les expectorants ne sont plus recommandés dans la prise en charge de la toux des nourrissons. Notre objectif est d’évaluer l’application de cette dernière recommandation à Fianarantsoa.
Méthodes: Nous avons effectué une enquête prospective, descriptive, transversale chez les parents des nourrissons âgés de moins de 2 ans et ayant présenté une toux du début avril à fin septembre 2015.
Résultats: 132 parents ont été inclus ; dont 41% étaient de niveau universitaire, l’âge moyen était de 30±6 ans, et 40,1% avaient un niveau socio-économique bas. Cinquante-six pourcent des nourrissons ont été mis sous antitussifs et expectorants. Nous n’avons trouvé que peu d’évidence entre l’usage d’antitussifs et d’expectorants et le niveau socioéconomique et scolaire des parents, l’âge et la durée de la toux des nourrissons, et le profil des prescripteurs.
Conclusion: Les antitussifs et expectorants sont encore largement utilisés dans la ville de Fianarantsoa pour traiter la toux chez les moins de 2ans.
Mots clés: antitussifs, expectorants, nourrisson, toux.
Cas clinique

UN CAS DE PREMATURE TELARCHE OBSERVE A L’HOPITAL JOSEPH RASETA BEFELATANANA D’ANTANANARIVO

Raherison RE, Rakotomalala LH, Razanamparany T, Andrianasolo RL, Rakotomalala ADP

Introduction: La résistance dans les IU communautaires a une évolution croissante. Nos objectifs étaient de déterminer le profil épidémio - clinique et bactériologique des infections urinaires, secondairement de déterminer les facteurs de risque des infections urinaires à BMR, élaborer un protocole de prise en charge et de suivi à long terme
Méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, analytique, type cas témoin, concernant les facteurs de risque des infections urinaires à BMR au CHUMET, pendant les années 2012 et 2015. Les données ont été analysés avec le logiciel épi info version 7, le test est significatif si p<0,05.
Résultats: La fréquence des infections urinaires à BMR était de 5,13%. Les facteurs de risque des infections urinaires à germes multi résistants étaient la présence d’un antécédent d’infection urinaire, l’hospitalisation dans les 3 mois. Les germes étaient dominés par Escherichia coli et Klebsiella pneumoniae pour les cas. La plupart des enfants ont eu une évolution favorable, sauf 1,6% ont développé la septicémie et l’insuffisance rénale.
Conclusion: Le bon usage des antibiotiques est nécessaire pour limiter la diffusion des infections urinaires à BMR
Mots clés: antibiotique, BMR,infection urinaire, IU récidivante
Cas clinique

LOCALISATION CERVICALE D’UN KYSTE BRONCHOGENIQUE

Razafindrafara HE, Razanakoto GFA, Randrianjafisamindrakotroka O, Rakoto FA, Randrianjafisamindrakotroka NS

Introduction: L’asphyxie périnatale demeure un problème de santé publique. Elle peut être responsable d’une défaillance multi-organique et d’une encéphalopathie néonatale. L’objectif de notre étude était de décrire le profil épidémio-clinique et le pronostic à court terme de l’asphyxie périnatale.
Méthodes: Une étude descriptive sur l’asphyxie périnatale a été réalisée chez les nouveau-nés à terme durant l’année 2017 dans le service de néonatologie du CHU PZaGa de Mahajanga. Le diagnostic d’asphyxie périnatale a été retenu devant un score d’Apgar inférieur à 7 à M5, l’anomalie du liquide amniotique, et la présence de signes neurologiques
Résultats: Sur 1669 nouveau-nés hospitalisés, 101 avaient présenté une asphyxie périnatale (6,05%). L’âge moyen des mères était de 25,88 ans (15 à 42 ans). La majorité des mères (74,25%) avaient réalisé plus de 4 consultations prénatales.L’accouchement a eu lieu dans un centre de santé de base (60,39%). La circonstance obstétricale prédominante était l’anomalie du liquide amniotique (77,22%) et le travail prolongé (25,74%). Le liquide était méconial (52,47%). Le score d’Apgar à M5 était compris entre 4 et 6 (64,36%). Les nouveau-nés avaient une encéphalopathie hypoxo-ischémique (EHI) légère ou au stade I de Sarnat (49%) et une EHI modérée ou au stade II de Sarnat (39,60%). Les principaux symptômes étaient les anomalies du cri à la naissance, les réflexes primaires et du tonus. La létalité était de 21,79%. On a constaté des séquelles chez 4,95% des cas.
Conclusion: L’asphyxie périnatale est une pathologie grave pouvant être mortelle ou séquellaire. L’amélioration de la qualité de suivi de la grossesse et la bonne préparation à une réanimation efficace est de règle.
Mots clés: Nouveau-né à terme, Asphyxie périnatale, Encéphalopathie hypoxo-ischémique, Pronostic