Ranaivo NAR, Tsifiregna RL, Ramananirina MZ, Ranosiarisoa ZN, Rajaonarison RHJ,Robinson AL
Introduction: L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs influençant la survie des nouveau-nés de très faible poids de naissance dans le contexte local.
Méthodes: Nous avons effectué une étude cas témoin sur une période de 12 mois allant du 1er avril 2015 au 31 mars 2016 dans le service de réanimation néonatale du CHUGOB. Les nouveau-nés pesant moins de 1500g étaient inclus. Nous avons comparé les vivants à des témoins décédés appariés.
Résultats: Nous avons colligé 221 nouveau-nés avec un taux de survie de 20,8%. Pour les nouveau-nés vivants, l’âge gestationnel moyen était de 31,9±3,2 SA et le poids de naissance moyen était de 1334±18,8g. Parmi les paramètres analysés, l’âge gestationnel (OR=5,7 [1,73-19,19], p=0,04), le poids de naissance (p<0,0001) ainsi que l’indice d’Apgar (OR=4,58 [1,57-13,71], p=0,001) ont présenté une association statistiquement significative à la survie. Concernant les facteurs maternels dont l’âge (OR=0,53[0,17-1,65], p=0,26), la parité (OR=1,2 [0,50-2,93], p=0,82) ainsi que la profession (OR=0,9 [0,37-2,16], p=0,82) n’avaient pas d’association significative avec le devenir du nouveau-né. Un suivi régulier de la grossesse par 4 CPN ou plus était associé à la survie (OR=3,65 [1,26-10,56], p=0,01).
Conclusion: Ces résultats mettaient en évidence que le taux de survie des nouveau-nés de très faible poids de naissance peut être augmenté par l’amélioration de la prise en charge en anténatale de la grossesse. La prévention de la prématurité et du faible poids s’avère nécessaire.
Mots clés: facteurs maternels, facteurs néonatals, prématurité, survie, très faible poids de naissance.